Le Big Peat est déjà entrer au panthéon des amateurs de tourbé mais savez vous vraiment d'où il vient et quelle est son histoire ?
Big Peat est distribué par la société Douglas Laing elle-même élaborée en 1948. Cette société Ecossaise est une référence comme blender et embouteilleur.
Les whisky de Port Ellen étaient les favoris du père fondateur Douglas Laing. Son fils Fred qui tient d'ailleurs la société familiale à l'heure actuelle se rappelle des bons souvenirs de son père qui, rentrant de travail, lui posait des questions sur sa journée en sirotant un grand malt tourbé. Bien des années plus tard Fred Laing continue de perpétuer cette tradition.
Photo : Fred Laing fils du fondateur Douglas Laing.
Les excellentes cuvées de Port Ellen mis en bouteille par Douglas Laing distinguent clairement la société de ses concurrents également embouteilleurs indépendants.
En 2009 Fred décida de marier des jeunes whisky d'Islay avec une petite touche de Port Ellen. Le Big Peat venait de voir le jour.
Dans ce blend le Port Ellen reste évidemment minoritaire mais il est présent. A ses côtés on retrouve de l'Ardbeg, du Caol Ila et du Bowmore. Rien que ça ! Les malt les plus jeunes de l'assemblage se situent entre 5 ou 6 ans.
Photo: Port Ellen l'une des plus mythiques distilleries d'Islay
Ce qui est sûr c'est qu'à sa sortie ce blend n'a laissé personne indifférent. Les conservateurs se sont plaint de son étiquette "trop informelle" et d'un autre coté les 3000 premières bouteilles se sont vendues en quelques temps.
Parmi tous les blend de Douglas Laing le Big Peat est sans aucun doute celui qui se rapproche le plus des racines de la société. Chaque cuvaisons correspond à 3900 bouteilles et à chaque fois les amateurs s'arrachent les stocks. Son avenir est d'ores et déjà assuré et l'augmentation des stocks destinés à sa production ne cesse d'augmenter.
Notes de dégustation:
Nez: Floral, sucré et épicé
Bouche: Notes maritimes, d'algues avec une tourbe marquée et bien présente.
La Finale: C'est la son plus grand atout. Elle est interminable, si élégante et très marquée. C'est à ce moment que l'on retrouve les traces de Port Ellen tant cette finale est magnifique.
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